Les cryptos disponibles chez la banque populaire et la caisse d’épargne : pourquoi cette décision de la BPCE va tout changer ?

Depuis plusieurs années, l’industrie des cryptomonnaies fut confrontée à une position hostile du secteur bancaire. Toutefois, cette situation tend à évoluer dans le temps, surtout en cette fin d’année, marquée par une décision majeure de la BPCE : l’intégration des cryptomonnaies dans ses services. Faisons un tour d’horizon de la situation et voyons ce que cela implique à long terme.

La BPCE ouvre le chemin de l’intégration bancaire des cryptomonnaies

Quelques jours plus tôt, nous avons appris sur les réseaux que le géant bancaire français, le groupe BPCE, permettra à ses clients d’acheter et de vendre des cryptomonnaies. Composé des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de BPCE, le groupe ayant été fondé en 2009 fourni désormais ses services à plus de 36 millions clients et dispose de près de 117 000 employés.

Cette initative est effectivement une première en France, prenant place avec la filiale crypto du groupe, connue sous le nom Hexarq. Pour le moment, le déploiement in-app a lieu dans quelques zones géographiques qui sont les suivantes :

• Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes
• Banque Populaire Rives de Paris
• Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes
• Caisse d’Épargne Côté d’Azur

Ainsi, cette première phase de ce déploiement progressif concerne d’ores et déjà plus de 2 millions de clients, avant de s’étendre au reste de la métropole sur l’année 2026. Ainsi, dans ce contexte, les services d’achat, de vente et de conservation concerneront dans un premier temps 4 cryptomonnaies qui sont Bitcoin, Ethereum, Solana et l’USDC.

Par ailleurs, ces nouveaux services prennent place directement dans les applications des banques concernées avec un compte dédié, moyennant des frais mensuels de gestion à hauteur de 2,99 euros par mois, et une commission de 1,5 % sur les transactions. Cela est donc bien au-delà des standards de l’industrie crypto que l’on retrouve sur des CEX étrangers ou des plateformes DeFi.

L’intégration bancaire à contrecourant de l’idéal cypherpunk

Le secteur bancaire fut historiquement hostile à l’intégration des cryptomonnaies dans leurs services. Via sa filiale crypto Hexarq, le groupe BPCE a obtenu l’agrément PSAN de l’AMF (Prestataire de Services sur Actifs Numériques). Avec près de deux ans de préparatifs, l’offre est enfin disponible, offrant aux clients l’accès aux actifs numériques dans un cadre réglementé et conforme aux exigences européennes.

Les néobanques françaises prennent également ce virage, que ce soit DeBlock, fondé par d’anciens de Revolut et Ledger, ou la Société Générale via sa filiale Boursobank ainsi SG-Forge, cette dernière ayant déployé les stablecoins USDCV et EURCV.

Entre opportunisme et opportunités : 2026 s’annonce dynamique

Toutefois, le virage qui est pris par les géants bancaires, après tant d’années à ignorer le secteur, témoigne de l’opportunisme et du désir de maintenir leurs clients dans les solutions traditionnelles. Ainsi, de manière progressive, les actifs numériques se détachent de ce pourquoi ils ont été créés à l’origine : la défiance à la finance traditionnelle et à la main mise des banques sur les capitaux.

Face à cela, bien d’autres opportunités émergent dans le Web 3, l’écosystème bitcoin continue d’attirer. C’est notamment le cas de Bitcoin Hyper , proposant le tout premier Layer2 BTC, visant à révolution l’industrie en déployant la BTCfi avec de nouvelles narratives on-chain. Idéal pour ceux qui souhaitent maintenir la décentralisation et des solutions non-custodial.

Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.

Les informations présentées dans cet article ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Elles sont fournies à des fins exclusivement informatives. Le marché des crypto-actifs demeure hautement volatil et comporte des risques significatifs de pertes. Il est recommandé aux lecteurs de n’investir que les montants qu’ils peuvent se permettre de perdre, et de procéder à leurs propres recherches avant toute prise de position sur les marchés.

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